Gaby Taub

Empêchés, en tant que Juifs, de s’inscrire à l’université de Vilnius, leur ville natale, les parents de Gaby viennent en France poursuivre leurs études. Ils se rencontrent et se marient à Paris. Entre eux, ils continueront toujours à parler leur langue maternelle, le yiddish. Après dix-huit heureuses années à Paris, ils se voient obligés au moment de la guerre de prendre la fuite. Ils arrivent aux États-Unis en 1943, suite à un périlleux périple.

Gaby est née à New York un an plus tard, l’enfant de la liberté, un pur produit américain. Elle arrive à l’école ne sachant parler que le yiddish. Au jardin d’enfants, lorsque la maitresse demande aux enfants ce qu’ils voudraient faire quand ils seront grands, Gaby répond « a cardboard » (un carton) alors qu’elle veut dire « a cowboy » ! Elle finit, malgré tout, par apprendre l’anglais et cette langue remplacera petit à petit le yiddish.

En 1967, Gaby obtient une Maîtrise en Service Social de Columbia University, avec une spécialisation en travail social de groupe. Puis, en 1970, elle vient à Paris pour un an avec son mari et ils finissent par s’enraciner. Deux enfants naissent. Gaby poursuit sa carrière d’assistante sociale dans le domaine de la protection de l’enfance. Elle exerce pendant vingt ans à l’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants), puis travaille en tant que déléguée du Défenseur des Enfants. Parallèlement, elle enseigne à université et dans des écoles de service social. De 2000 à 2012, elle milite pour la protection des enfants au niveau international en tant que secrétaire générale de l’ISPCAN (International Society for the Prevention of Child Abuse and Neglect).

En 2003, au moment d’un divorce douloureux après trente-sept ans de mariage, Gaby cherche à retrouver son identité propre. Elle part alors à l’université d’été de Vilnius et, dans la ville natale de ses parents, commence à se réapproprier sa langue maternelle, le yiddish. De retour à Paris, elle prend tout naturellement le chemin de la Maison de la culture yiddish où elle continue à étudier et se met à participer aux diverses activités. Ce qu’elle y trouve dépasse très largement ses attentes : une ambiance familiale, des amis, une « maison ».

Lorsqu’elle arrête ses activités professionnelles en octobre 2012, Gaby s’engage comme bénévole à la Maison de la culture yiddish tout en continuant à y suivre des cours. Elle s’occupe de la coordination et l’accompagnement des élèves et de l’intégration de nouveaux bénévoles. Gaby est heureuse de se mettre au service de l’organisme qui lui a permis de renouer avec sa langue et sa culture.

Langues parlées : français, anglais, yiddish y un poco de español.

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